Les jeunes mangent mal. Ou du moins c’est l’image un peu caricaturale que l’on se fait d’eux. Selon une étude de la Fédération romande des consommateurs (FRC) menée en 2010 sur un peu plus de cent adolescents, la plupart d’entre eux sont conscients de l’importance d’une nourriture saine. Toutefois, les nombreuses tentations et un budget limité ont tendance à favoriser de mauvaises habitudes alimentaires.
Qu’en pensent les adolescent-es ?
Avec soixante pour cent des repas pris hors du domicile, les jeunes doivent composer avec ce qui s’offre à eux en termes de nourriture. Une étude de la FRC menée en 2010 auprès de cent-vingt-huit apprenti-es, lycéen-nes et collégien-nes contredit un peu les clichés en soulignant que cinquante pour cent des jeunes entre quinze et dix-neuf ans considèrent qu’un repas sain devrait être la priorité. Notons qu’il s’agit plus particulièrement des collégien·nes, apprenti-es opticien-nes et coiffeurs et coiffeuses, tandis que les apprenti-es tôliers-carrossiers ou encore les élèves technicien-nes n’en font pas une priorité. Selon Barbara Pfenniger, spécialiste alimentation à la FRC, ils sont conscients de la valeur de ce qu’ils ingèrent. « J’ai été frappée par une collégienne qui mettait un point d’honneur à consommer de l’eau de son village car elle la jugeait meilleure », précise notre interlocutrice.
Un nombre incalculable de tentations
L’étude de la FRC menée en 2010 ainsi que l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), réalisée auprès de jeunes Suisses et datant de 2014, montrent que seul un peu plus de quarante pour cent des repas sont accompagnés de fruits ou de légumes. Mais ces mauvaises habitudes ne traduisent par forcément un manque de conscience. Difficile en effet de ne pas être tenté plusieurs fois par jour par une boisson sucrée ou une barre chocolatée. Selon Barbara Pfenniger c’est l’offre qui crée la demande. « Les menus avec boisson sucrée incluse dans le prix incitent à la consommation » souligne-t-elle. Et cette dernière de déplorer la présence de distributeurs et de boissons sucrées dans les établissements scolaires ainsi que le marketing persistant pour des aliments gras et sucrés. « Nous sommes constamment attirés par le packaging coloré et ce, même avant l’âge de deux ans, période à laquelle notre goût se développe ».
Manger sain, à quel prix ?
Lors de l’étude menée par la FRC en 2010, un jeune mettait en moyenne 8,50 francs pour son repas de midi. Or c’est un prix qui n’est que rarement pratiqué dans les cantines. De plus, ces structures doivent malheureusement compter sur la vente de boissons sucrées, sandwichs et autres friandises pour entrer dans leurs frais. « L’alimentation chez les jeunes devrait être une priorité des pouvoirs publics. Une subvention par repas permettrait aux cantines de proposer des produits sains et abordables », propose Barbara Pfenniger.
Qu’en pensent les adolescent-es ?
Avec soixante pour cent des repas pris hors du domicile, les jeunes doivent composer avec ce qui s’offre à eux en termes de nourriture. Une étude de la FRC menée en 2010 auprès de cent-vingt-huit apprenti-es, lycéen-nes et collégien-nes contredit un peu les clichés en soulignant que cinquante pour cent des jeunes entre quinze et dix-neuf ans considèrent qu’un repas sain devrait être la priorité. Notons qu’il s’agit plus particulièrement des collégien·nes, apprenti-es opticien-nes et coiffeurs et coiffeuses, tandis que les apprenti-es tôliers-carrossiers ou encore les élèves technicien-nes n’en font pas une priorité. Selon Barbara Pfenniger, spécialiste alimentation à la FRC, ils sont conscients de la valeur de ce qu’ils ingèrent. « J’ai été frappée par une collégienne qui mettait un point d’honneur à consommer de l’eau de son village car elle la jugeait meilleure », précise notre interlocutrice.
Un nombre incalculable de tentations
L’étude de la FRC menée en 2010 ainsi que l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC), réalisée auprès de jeunes Suisses et datant de 2014, montrent que seul un peu plus de quarante pour cent des repas sont accompagnés de fruits ou de légumes. Mais ces mauvaises habitudes ne traduisent par forcément un manque de conscience. Difficile en effet de ne pas être tenté plusieurs fois par jour par une boisson sucrée ou une barre chocolatée. Selon Barbara Pfenniger c’est l’offre qui crée la demande. « Les menus avec boisson sucrée incluse dans le prix incitent à la consommation » souligne-t-elle. Et cette dernière de déplorer la présence de distributeurs et de boissons sucrées dans les établissements scolaires ainsi que le marketing persistant pour des aliments gras et sucrés. « Nous sommes constamment attirés par le packaging coloré et ce, même avant l’âge de deux ans, période à laquelle notre goût se développe ».
Manger sain, à quel prix ?
Lors de l’étude menée par la FRC en 2010, un jeune mettait en moyenne 8,50 francs pour son repas de midi. Or c’est un prix qui n’est que rarement pratiqué dans les cantines. De plus, ces structures doivent malheureusement compter sur la vente de boissons sucrées, sandwichs et autres friandises pour entrer dans leurs frais. « L’alimentation chez les jeunes devrait être une priorité des pouvoirs publics. Une subvention par repas permettrait aux cantines de proposer des produits sains et abordables », propose Barbara Pfenniger.
Propos recueillis par Sabrina Roh
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