Ici, on est jamais seule, constate Anaïs*, de Fribourg, 17 ans et depuis un an à La Fontanelle
Vivre en communauté était difficile au début. Faire à manger pour dix, mais aussi réfléchir pour dix!
Au foyer, tous nos actes se répercutent sur les autres. On apprend alors à se gérer et à respecter nos besoins autant que ceux de chacun. Ça nous responsabilise.
Au foyer, tous nos actes se répercutent sur les autres. On apprend alors à se gérer et à respecter nos besoins autant que ceux de chacun. Ça nous responsabilise.
Ici, on n’est jamais seules, ce qui peut être pesant. Personnellement, ça m’a beaucoup aidée: on crée des liens forts, uniques. On se connaît mieux que quiconque. Bien sûr, j’ai parfois peur qu’une fois dehors de La Fontanelle, les filles me manquent. Mais je suis quelqu’un d’assez solitaire donc ça ira.
La possibilité d’un foyer mixte ne me plairait pas trop. Nous, les filles, on ne se comporte pas de la même manière lorsqu’il y a des garçons.
*Prénom d'emprunt