Notre nourriture aurait-elle une influence sur notre humeur et nos comportements ? Si c’est le cas, passons-nous à côté d’un levier essentiel pour aider certains de nos jeunes rongés par l’anxiété et atteints de dépression à sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvent ?
Depuis plus de deux ans maintenant, plusieurs signaux ont attiré mon attention sur ce sujet. D’abord Isabelle Filliozat, psychothérapeute renommée dans l’éducation, m’avait soufflé lors de la conférence organisée par La Fontanelle, que le système digestif a une influence évidente sur le fonctionnement du cerveau et figure parmi les agents perturbateurs chez les jeunes en difficultés. Une amie, dont l’enfant souffre de troubles autistiques, a diminué drastiquement le sucre, le gluten et les produits laitiers et amélioré ainsi son état de santé, etc, etc…
Peu de preuves scientifiques corroborent ces affirmations. Du moins, pas encore. Car en cherchant un peu - mal m’en a pris - j’ai découvert que le sucre provoque une addiction puissante. Imaginez cela : plus puissante que la cocaïne - n’allons pas trop vite, l’expérience n’a été réalisée que sur des rats - mais tout de même ! Par ailleurs, saviez-vous que le cerveau a quatre fois plus de récepteurs pour le sucre que pour l’alcool ?
Cela conduit à penser que le terrain est effectivement favorable à une forte addiction. Des recherches
montrent que le sucre n’amène pas seulement des problèmes d’ordre esthétique, sous forme d’embonpoint, mais qu’il a une influence confirmée sur l’humeur. Il provoque des pics élevés d’agitation suivis de descentes vertigineuses vers un manque d’énergie qui peuvent aller jusqu’à la déprime. Cela incite à reprendre du sucre et le cercle vicieux est enclenché.
Pour La Fontanelle, cette découverte est à la fois une source d’espoir et d’inquiétude. La bonne nouvelle, c’est que l’alimentation doit assurément être prise en compte dans le traitement de certains troubles comme l’hyperactivité, l’autisme ou la dépression. Mais comme pour la fumée il y a trente ans, il faut démontrer, prouver, sensibiliser, convaincre, combattre aussi, afin de gagner le soutien populaire. La tâche est immense ! Nous avons décidé d’ajouter notre pierre à l’édifice en développant ce thème à travers une conférence et deux éditions de l’Écho. Nous vous invitons avec plaisir à nous rejoindre dans cette réflexion. Bonne lecture et rendez-vous le 26 septembre à la Salle des Quais de Grandson.
Peu de preuves scientifiques corroborent ces affirmations. Du moins, pas encore. Car en cherchant un peu - mal m’en a pris - j’ai découvert que le sucre provoque une addiction puissante. Imaginez cela : plus puissante que la cocaïne - n’allons pas trop vite, l’expérience n’a été réalisée que sur des rats - mais tout de même ! Par ailleurs, saviez-vous que le cerveau a quatre fois plus de récepteurs pour le sucre que pour l’alcool ?
Cela conduit à penser que le terrain est effectivement favorable à une forte addiction. Des recherches
montrent que le sucre n’amène pas seulement des problèmes d’ordre esthétique, sous forme d’embonpoint, mais qu’il a une influence confirmée sur l’humeur. Il provoque des pics élevés d’agitation suivis de descentes vertigineuses vers un manque d’énergie qui peuvent aller jusqu’à la déprime. Cela incite à reprendre du sucre et le cercle vicieux est enclenché.
Pour La Fontanelle, cette découverte est à la fois une source d’espoir et d’inquiétude. La bonne nouvelle, c’est que l’alimentation doit assurément être prise en compte dans le traitement de certains troubles comme l’hyperactivité, l’autisme ou la dépression. Mais comme pour la fumée il y a trente ans, il faut démontrer, prouver, sensibiliser, convaincre, combattre aussi, afin de gagner le soutien populaire. La tâche est immense ! Nous avons décidé d’ajouter notre pierre à l’édifice en développant ce thème à travers une conférence et deux éditions de l’Écho. Nous vous invitons avec plaisir à nous rejoindre dans cette réflexion. Bonne lecture et rendez-vous le 26 septembre à la Salle des Quais de Grandson.
André Burgdorfer, directeur
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