Voilà trois ans que j’assume la présidence de La Fontanelle, dont l’association réunit trois cent quarante-cinq membres. Je défends avec conviction le travail de cette institution depuis de nombreuses années, d’abord auprès des citoyennes, des citoyens et des autorités du Valais comme membre de son comité, et désormais auprès de tous les cantons romands en tant que Président.
Père d’une fille et de trois garçons aujourd’hui adultes, je suis particulièrement sensible à cette période de la vie qu’est l’adolescence, car elle préfigure souvent le devenir de nos enfants. Lorsqu’elle s’accompagne de comportements à risque, de consommation de substances, d’anxiété, etc., l’intervention de professionnel·le·s peut s’avérer nécessaire. La Fontanelle fait partie de la palette d’outil à disposition pour aider des jeunes en difficulté à se remettre en marche. Elle dispose toutefois d’atouts qui la différencient des autres institutions.
Sa situation géographique permet la mise à distance d’un environnement devenu toxique pour l’adolescente ou l’adolescent. Le contexte favorise une immersion dans la nature qui remet en lien avec l’écosystème dont dépend l’humain et contribue à travailler sur le sens de l’existence. Ses aventures éducatives déclenchent une prise de conscience et mobilisent de nouvelles ressources personnelles.
Ces spécificités, associées à une expertise particulière développée au fil des ans, ont suscité la vocation romande de La Fontanelle. Les services placeurs de Genève, Vaud, Fribourg, Neuchâtel, Valais et Berne y placent des jeunes. Son fonctionnement est par conséquent financé co-solidairement par les cantons dans le cadre d’une convention intercantonale qui prévoit une refacturation des places non utilisées au prorata des séjours annuels. Les prestations commandées par le Valais ne représentent qu’environ dix pour cent de l’activité et ne contribue que de façon marginale à l’existence de l’institution. La Fontanelle est donc attentive à limiter les places vides et partant, la refacturation aux cantons, car cela augmenterait de manière disproportionnée le prix du placement.
Dans un contexte de maîtrise des dépenses, certains cantons pourraient être tentés de renoncer à placer à La Fontanelle. Cette décision, motivée par des considérations certes légitimes, participerait néanmoins à fragiliser une offre hors du commun qui, depuis plus de trente ans, permet à des filles et des garçons de trouver une issue à des situations qui semblaient inextricables.
Père d’une fille et de trois garçons aujourd’hui adultes, je suis particulièrement sensible à cette période de la vie qu’est l’adolescence, car elle préfigure souvent le devenir de nos enfants. Lorsqu’elle s’accompagne de comportements à risque, de consommation de substances, d’anxiété, etc., l’intervention de professionnel·le·s peut s’avérer nécessaire. La Fontanelle fait partie de la palette d’outil à disposition pour aider des jeunes en difficulté à se remettre en marche. Elle dispose toutefois d’atouts qui la différencient des autres institutions.
Sa situation géographique permet la mise à distance d’un environnement devenu toxique pour l’adolescente ou l’adolescent. Le contexte favorise une immersion dans la nature qui remet en lien avec l’écosystème dont dépend l’humain et contribue à travailler sur le sens de l’existence. Ses aventures éducatives déclenchent une prise de conscience et mobilisent de nouvelles ressources personnelles.
Ces spécificités, associées à une expertise particulière développée au fil des ans, ont suscité la vocation romande de La Fontanelle. Les services placeurs de Genève, Vaud, Fribourg, Neuchâtel, Valais et Berne y placent des jeunes. Son fonctionnement est par conséquent financé co-solidairement par les cantons dans le cadre d’une convention intercantonale qui prévoit une refacturation des places non utilisées au prorata des séjours annuels. Les prestations commandées par le Valais ne représentent qu’environ dix pour cent de l’activité et ne contribue que de façon marginale à l’existence de l’institution. La Fontanelle est donc attentive à limiter les places vides et partant, la refacturation aux cantons, car cela augmenterait de manière disproportionnée le prix du placement.
Dans un contexte de maîtrise des dépenses, certains cantons pourraient être tentés de renoncer à placer à La Fontanelle. Cette décision, motivée par des considérations certes légitimes, participerait néanmoins à fragiliser une offre hors du commun qui, depuis plus de trente ans, permet à des filles et des garçons de trouver une issue à des situations qui semblaient inextricables.
Message extrait du rapport d’activité 2021
Jean-Didier Roch, Président